dimanche 7 février 2010

NGARUAWAHIA















Après de longues heures d'avion et d'attente dans les différents aéroports nous arrivons enfin. Dehors ? Pas un nuage, une chaleur étouffante pour nous petits Français qui avions de la neige deux jours plus tôt. Nous regardons dans toutes les directions possible, c'est tellement beau ( oui oui nous ne sommes que devant l'aéroport, et pourtant ! ).

Rencontre des Péruviens, Chiliens, Islandais et Américain devant le bus nous amenant au camps.
Tout le monde se scrute. Nous essayons de faire la conversation mais les 4h partielles de sommeil ont eues raison de nous et impossible de parler ! Dans le bus nous sommes avachis, regardant dehors le monde qui nous attends, celui dans lequel nous allons vivre cette année, celui que nous avons attendus et redouté.

Ils roulent à gauche, ce qui nous provoque une certaine inquiétude, l'impression que nous allons avoir un accident !

Nous arrivons au camps après une heure de car. De nombreux étudiants d'un peu partout dans le monde nous attendent depuis la veille. Nous avons droit à un petit discours, incompréhensible avec leur foutu accent et la fatigue. Nous ne voulons qu'une seule chose : nous laver. C'est maintenant chose faite, tout le monde est prêt pour le déjeuner. Une fois fini, nous avons droit à une visite du camps : champs, aire de jeu, mini golf, piscine, jacuzzi, terrain de beach volley, water slide, lacs, tyroliennes, barque, radeau, forêt plus ou moins tropicale. Un air de vacances se fait sentir.

La visite achevée nous ne nous reposons pas, non, nous courrons vers la piscine, la chaleur est insoutenable ( et oui vous, vous vous les gelez ! ). Nous profitons de toutes les diverses activités et c'est déjà l'heure du diner. Il est 18h. C'est l'heure d'un diner normal au pays du mouton, du kiwi devrais-je dire. Nous re-profitons des activités puis les étudiants arrivés la veille font une présentation de leur pays. C'est maintenant l'heure d'un dodo bien mérité. Il sera court, réveil aux environs de 3h du matin, le décalage horaire surement, on est tous dans ce cas là.

Le lendemain se passe de la même manière, avec le petit déjeuner local en plus ( rien à envier à notre cher pays à nous ! ) et un test d'anglais. L'éternelle question : pourquoi à tu décidé de partir pour un an ? pourquoi la NZ ? J'en sais rien, un rêve et puis je ne pouvais pas aller plus loin !

La centaine de jeunes que nous formons profite de ce merveilleux endroit avant le retour en "famille".

Dimanche, le jour du départ dans nos familles respective, tout le monde est un peu tendu, personne ne sait vraiment ce qui l'attend et ce qu'il va falloir faire. Dans le car pour l'aéroport nous sommes bien silencieux, l'angoisse de savoir si les gens ( j'utilise le terme "gens" car après tout à part quelques mails nous ne savons rien d'eux ) avec qui nous allons passer cette année nous conviendrons. Le fait est que nous n'avons pas le choix, c'est peut être pour cela aussi.



1 commentaire:

  1. Quel courrage tu as ma Fille !!!
    Partir à l'aventure comme celà !
    Bisous doux.
    Emmanuelle

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